Fonds _012 - Lucien Golvin

Original Document numérique not accessible

Zone d'identification

Cote

FR MMSH_013_MED _012

Titre

Lucien Golvin

Date(s)

  • 1949-1995 (Production)

Niveau de description

Fonds

Étendue matérielle et support

Bibliothèque (800 ouvrages, tirés-à-part); Fonds photographique : 14 000 clichés originaux sur différents supports (négatifs 6x6 et 24x36 NB ; diapositives couleurs 24x36); 1 armoire de tirages photographiques regroupe les tirages issus des clichés originaux et des documents iconographiques collectés (dont des documents de Georges Marçais) ; archives papier : 7 mètres linéaires qui intègrent des dossiers et documents de Georges Marçais.

Zone du contexte

Nom du producteur

(1908-2002)

Notice biographique

Lucien Camille Golvin est né le 18 Juillet 1908 à Villebougis (Yonne). Il a vécu son enfance dans l'Yonne et effectué ses études secondaires à Joigny. Après avoir obtenu son Brevet Supérieur, il est nommé enseignant en Tunisie en 1929 et occupe son premier poste à Béja. En 1930 il épouse Simone Lion qui est également enseignante. Ils sont nommés à Gabès (1930-31), puis à Dar Chaabane (1931-33) et à Bou Ficha (1934-39). Ces années seront entièrement consacrées à l'enseignement. Un nouveau centre d'intérêt apparaît bientôt dans la vie de Lucien Golvin. Il est détaché au Service des Métiers et Arts Tunisiens et en tant que collaborateur de Jacques Revault. Il est nommé Directeur régional des Arts et traditions populaires à Sfax. L'étude des arts traditionnels lui offre l'occasion de découvrir la société des artisans et les riches traditions du patrimoine de la Tunisie. Sa connaissance de la langue arabe et ses qualités humaines lui permettent de mieux découvrir l'âme de ce pays et d'en faire connaître la culture traditionnelle populaire. Son rôle est de veiller à la diffusion des connaissances dans ce domaine et à la préservation de ces traditions. Un musée est créé, le Dar Jellouli. Malgré la seconde guerre mondiale au cours de laquelle la ville de Sfax sera durement frappée, Lucien Golvin obtient un diplôme de licence en philosophie. La grande étape suivante se déroulera en Algérie. De 1946 à 1957 Lucien Golvin est directeur des Services de l'Artisanat au Gouvernement général de l'Algérie. Ces années seront la poursuite à plus grande échelle de l'action commencée en Tunisie. Il crée les musées ethnographiques d'Alger, de Constantine et d'Oran. Ici encore ses travaux font découvrir les hommes et les traditions d'un autre grand pays du Maghreb. Sa rencontre avec Georges Marçais éveille en lui un vif intérêt pour l'histoire médiévale de cette région du monde. Il entreprend des recherches archéologiques à la Qalaa' des Bani Hammad et sur le site du palais de Ziri à Achir. En 1954 il soutient sa thèse d'état à l'université d'Alger. De 1957 à 1962, il est professeur à la faculté des Lettres et Sciences Humaines d' Alger et occupe la chaire d'Art et civilisation de l'Islam. De 1962 à 1977 il est professeur à l'Université de Provence où il occupe la Chaire d'Art et d'Archéologie Musulmanes. II a dirigé plusieurs missions scientifiques : en Syrie (à Balis-Meskéné), au Yémen (à Thula) et au Maroc (à Fès).

Nom du producteur

(1876-1962)

Notice biographique

Georges Marçais, né à Rennes le 11/03/1876 et décédé à Paris le 20/05/1962, est le fondateur de l’archéologie et de l’histoire de l’art musulman occidental. Issu d’une famille de d’artistes et d’hommes de lettres, il se forme d’abord à l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes puis à celle de Paris. En 1899, il rejoint son frère William à Tlemcen où celui-ci vient d’être nommé directeur de la madrasa. Sur son conseil et suite à l’impression puissante produite sur lui par le patrimoine architectural algérien, il modifie son parcours d’artiste pour devenir historien. Il suit à Rennes l’enseignement du géographe Martonne et des historiens Jordan et Henri Sée. Il obtient sa licence en 1904, un brevet d’arabe à Alger en 1906. Il est nommé professeur de lettres à la médersa de Constantine en 1907. En 1913 il soutient sa thèse d’histoire Les Arabes en Berbérie du XIème au XIVème siècle, complétée par un travail sur l’Art musulman, Contribution à l’étude de la céramique musulmane, spécialité qu’il continue de traiter dans d’autres publications. Pendant la première guerre il supplée Bel à la direction de la médersa de Tlemcen, puis à la médersa d’Alger. Il est ensuite nommé chargé de cours à la faculté des Lettres d’Alger en 1916, puis devient titulaire lors d’une création de chaire d’archéologie musulmane en 1919. En 1920, il est nommé Directeur du Musée des Antiquités algériennes et d’Art musulman (futur Musée Gsell), où il réside jusqu’en 1961. Ses publications principales sont dans le domaine de l’architecture et se rapportent aussi aux productions se situant en limite de l’artisanat (vêtement, costume). Tout en imposant la notion d’un art musulman occidental, il s’intéresse à l’architecture musulmane d’Orient et collabore avec Gaston Wiet. En 1935, il fonde à Alger un Institut d’Etudes Orientales qu’il dirige jusqu’en 1946. A la fin de la deuxième guerre il est mis provisoirement à la retraite d’office puis réintégré. Il conserve la direction du Musée Gsell et il est nommé professeur à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis, jusqu’en 1958. Son disciple Lucien Golvin lui succède à Alger en 1957 à la chaire d’Art et de civilisation de l’Islam. . Il obtient le Prix Littéraire de l’Algérie en 1951 pour l’ensemble de son œuvre. Cf. Alain Messaoudi.- "Marçais Georges", in François Pouillon (éd.), Dictionnaire des Orientalistes de langue française, ISSMM-Karthala, 2ème éd., Paris, 2008, pp. 640-641.

Histoire archivistique

Le fonds iconographique a été donné à l'IREMAM le 22/02/1995. En 1997, la bibliothèque est acquise pour la Médiathèque de la MMSH. Le fonds d'archives papier est donné à la Médiathèque de la MMSH la même année. L'ensemble est confié pour conservation, mise à disposition et valorisation à la Médiathèque de la MMSH.

Zone du contenu et de la structure

Portée et contenu

Matériaux de terrain; correspondance; dossiers documentaires utilisés pour les cours et les recherches ; cours; dossiers de publications.

Accroissements

Fonds clos

Mode de classement

Classement géographique

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Conditions d’accès

Consultation sur place, sur rendez-vous.

Conditions de reproduction

Ces conditions dépendent du type de documents.

Langue des documents

  • français

Écriture des documents

Notes de langue et graphie

Caractéristiques matérielle et contraintes techniques

Instruments de recherche

Inventaire des clichés noir et blanc de format 6x6 et 6x9.

Zone des sources complémentaires

Existence et lieu de conservation des originaux

Existence et lieu de conservation des copies

Unités de description associées

Fonds Jacques Revault, conservé à la médiathèque de la MMSH; Fonds Georges Marçais.

Descriptions associées

Note de publication

Ouvrages : Les Arts populaires en Algérie, Alger, Gouvernement Général de l'Algérie, 6 tomes, 1950-1956 : I - Les Techniques de tissage, 1950, 209 p., 65 fig., 9 pl. h. t. , coté 4-631(1); II - Les Tapis algériens, 1953, 712 p., 181 fig. et cartes, coté 4-631(2) ; III - Les Tapis de l'Algérie orientale. Zone Centre et Sud, 1953,13 p., 116 pl. h.t., coté 4-631(3) ; IV - Les Tapis de l'Algérie orientale. Zone Centre et Sud (suite), 1954, 34 p., 120 pl. h.t., coté 4-631(4) ; V - Les Tapis du Guergour, 1955, 19 p., 73 pl., coté 4-631(5) ;VI - Les Tapis de Qal'a des Beni Rached, 1956, 25 p., 119 pl. h.t., coté 4-20503 ; Les Tapis algériens, Alger,1953, Public. Faculté des Lettres et Sciences humaines d'Alger, 712 p., 163 pl., 181 fig., (Thèse d'Etat) coté 4-20500; Aspects de l'artisanat en Afrique du Nord, Paris, PUF, 1957, 235 p., 47 ill., coté 4-21918 ; Le Maghrib central à l'époque des Zirides. Recherches d'archéologie et d'histoire, Paris, AMG, 1957, 259 p., 23 ill., 20 pl. h.t., coté 4-20320 ; La mosquée. Ses origines, sa morphologie, ses diverses fonctions, son rôle dans la vie musulmane, plus spécialement en Afrique du Nord, Alger, 1960, Institut d’Etudes Supérieures islamique, 153 p., 18 ill., coté 8-23887 à la médiathèque ; en collaboration avec Georges Marçais, La Grande mosquée de Sfax, Tunis, public. Inst. D’archéologie et d’Art de Tunis, 1960, 51 p., 25 ill., coté Coll. 405.203 ; Recherches archéologiques à la Qal'a des Banu Hammad (Algérie), Paris, Maisonneuve et Larose, 1965, 311 p., 310 fig., Ill pl. (Thèse secondaire) ; Essai sur l'architecture religieuse musulmane, Paris, Klincksieck, 4 tomes : I - Généralités, 1970, 282 p., 95 ill., coté 4-20387(1) ; II - L'Architecture religieuse des Umayyades de Syrie, 1971, 203 p., 181 fig., 48 pl. h.t., coté 4-20387(2); III - L'Architecture religieuse des « Grands abbassides», la mosquée d'Ibn Tulun, l'architecture des Aghlabides, 1974, 327 p., 108 fig., 27 pl. phot., coté 4-20387(3) ; IV - L'Architecture religieuse hispano-musulmane, 1979, 322 p., 101 fig., 91 pl., coté 4-20387(4) ; en collaboration avec Derek Hill, Islamic Architecture in North Africa. A Photographic Survey, Londres, Faber and Faber, l67 p., 500 ill., coté 4-2813; « Quelques aspects de l'architecture domestique en République arabe du Yémen », dans La Péninsule arabique d'aujourd'hui, t. II. Études par pays, Aix-en-Provence, 1982, pp. 155-209, 11 pl., coté 8-15810(2); en collaboration avec J. Thiriot et M Zakariya, Les Potiers actuels de Fustat, Le Caire, IFAO (Bibliothèque d'Étude, LXXXIX), 1982, 97 p., 36 fig., 14 pl. ph., coté 4-20382 ; en collaboration avec Marie-Christine Fromont, Thulâ', Architecture et urbanisme d'une cité de haute montagne en République arabe du Yémen, Paris, 1984, Éditions Recherches sur les Civilisations, 151 p., 132 pl. ph. ; coté 4-21817 ; en collaboration avec Jacques Revault et Ali Amahan, Palais et demeures de Fès, Paris, Public. du CNRS, 3 volumes : I - Époques mérinide et saadienne, 1985, 240 p., 133 pl., 95 pl. phot. , 4 pl. couleur, coté 4-20295 ; II -Époque Alawite, 1989, 171 p., 140 pl. ph., coté 4-3046 ; Ill -Époque 'Alawite (XIXe -XXe s.), 1992, 401 p., 142 pl. dessins, 127 pl. ph. , 5 pl. couleurs, coté 4-20296 ; Palais et demeures d'Alger à la période ottomane, Aix-en-Provence, Edisud, 1988, 141 p., 30 pl. dess., 91 pl. phot., coté MUS 720 GOL ; en collaboration avec A. Raymond et J.-L. Paillet, Fouilles de Balis-Merkéné, Balis II, Histoire de Balis et fouilles des îlots 1 et LL, Damas, 1995, 168 p., ill., coté Coll. 412-0151 ; La Madrasa médiévale, Aix-en-Provence, Edisud, 333 p.·, 86 pl., 92 fig., 16. phot. coul., coté F-2095. Pour ses articles, voir

Zone des notes

Note

Fonds-lucien-golvin

Identifiant(s) alternatif(s)

Mots-clés

Mots-clés - Genre

Zone du contrôle de la description

Identifiant de la description

Fonds-lucien-golvin

Identifiant du service d'archives

FRMMSH013_MED

Statut

Niveau de détail

Complet

Langue(s)

  • français

Écriture(s)

Sources

Note de l'archiviste

La photographie choisie réunit Lucien Golvin (à droite) et Jacques Revault.

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