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Notice d'autorité

Ory, Solange

  • Personne
  • 1927-2018

Formation en philosophie et théologie à Fribourg.
Diplôme de l’École Pratique des Hautes Études sous la direction de Maxime Rodinson, en 1965.
Licence en lettres arabes à la Sorbonne (élève de Régis Blachère).
Participation à l’inventaire des archives de Max van Berchem à Genève.
Participation à l'inventaire des archives de la Grande Mosquée de Damas au Musée des Arts Turcs et Islamiques d’Istanbul. Doctorat de troisième cycle sur les monuments et inscriptions de la ville de Bosra, aux époques omeyyade et seldjukide sous la direction de Janine Sourdel-Thomine, en 1969.
Pensionnaire scientifique à l’IFEAD à Damas, de 1972 à 1973 : participation , en Syrie, à des missions archéologiques à Balis Meskéneh sous la direction d’André Raymond et Lucien Golvin, puis de 1977 et 1980 à Rahba Mayadin avec Thierry Bianquis.
Maître-assistant puis maître de conférences à l’Université de Provence (Aix-Marseille Université), elle fut un membre actif des laboratoires GREPO (Groupe de Recherches et d'Etudes sur le Proche-Orient ), puis de l' IREMAM (Institut de Recherches et d'Etudes sur le Monde arabe et musulman) à Aix-en-Provence. Elle développe un programme pour l’informatisation de l’épigraphie arabe.
En 1990, elle obtient le grade de docteur d’État en épigraphie arabe et devient professeur à l’Université de Provence qu’elle quitte en 1995 pour prendre sa retraite d'enseignante.
Elle mène de nombreuses campagnes épigraphiques au Proche-Orient (Liban, Syrie, Égypte, Jordanie) et au Yémen.
À la fin des années 1990, Solange Ory s’investit dans un projet de musée d’épigraphie arabe à Bosra (Syrie).

Nu’mân, Ahmad Muhammad

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  • Personne
  • 1909-1996

Ahmad Muhammad Nu’mân (1909-1996) fut un intellectuel et un homme politique de premier plan du Yémen.
Celui qui fut connu sous le titre de « Professeur » (al-ustâdh) et comme le fondateur d’une des premières écoles modernes sous les imams de la famille Hamîd al-Dîn (1904-1962), fut un chef de file du mouvement de réforme éducative, politique, sociale et culturelle engagé pour tenter de corriger la politique ultraconservatrice et isolationniste de l’imamat, dès les années 1930. En 1944, il s’enfuit à Aden (sous protectorat britannique) où il fonda, avec son compagnon de lutte Muhammad al-Zubayrî et le groupe dit « des Libres », le journal contestataire Sawt al-Yaman. Après l’assassinat de l’Imam Yahya en 1948, il rentra au Yémen et fut jeté en prison à Hajja, dans le nord du pays, jusqu’en 1955, puis, malgré la confiance que lui accordait le nouvel Imam, Ahmad, il s’enfuit au Caire d’où il organisa l’opposition avec ses compagnons de lutte. Après la révolution républicaine de 1962 et le début de la guerre civile, Ahmad Muhammad Nu’mân fut nommé premier Ministre (1965), mais, tout en défendant la jeune république contre un retour à l’imamat, il s’opposa à la politique et à l’action militaire de Gamal Abdel Nasser au Yémen. En raison de ses positions en faveur d’une conciliation entre républicains et « royalistes », il fut arrêté avec son gouvernement et emprisonné au Caire pendant un peu plus d’un an. Libéré après l’échec de l’intervention égyptienne face à Israël en juin 1967, il se réfugia à Beyrouth, avant d’accepter la vice-présidence de la République en 1974. La même année, l’assassinat de son fils Muhammad le décida à se retirer de ses fonctions, et il s’exila en Arabie Saoudite. Il ne disparut jamais des débats politiques yéménites, même après 1987 et son départ pour Genève, où il s’installa pour raisons médicales, de manière définitive. A sa mort en 1996, sa dépouille fut transportée à Sanaa, où des obsèques nationales furent organisées par le Président Ali Abdallah Saleh.

Muhammad ben Aïssâ

  • Personne
  • 1465-1526 / 882-933 H.

La confrérie des Aïssawa est un ordre mystico-religieux fondé à Meknès au Maroc par Muhammad ben Aïssâ (1465-1526 / 882-933 H.), surnommé le « Maître Parfait » (Chaykh al-Kâmil) et originaire de la ville de Taroudant.. Les termes Aïssâwiyya (‘Isâwiyya) et Aïssâwa (‘Isâwa), issus du nom du fondateur, désignent respectivement la confrérie (tariqa, litt. « voie ») et ses disciples (fuqarâ, sing. fakir, litt. « pauvre »).

Mizuguchi, Hirofumi

  • Personne
  • 1936-....

Mizuguchi Hirofumi Shihan Mizuguchi Shihan (9 ème Dan) est né le 25 Avril 1936 à Osaka. Il débute le karaté à l'âge de 12 ans sous la direction de Mabuni Kenwa (fondateur du Shito-Ryu). Il restera fidèle à la famille Mabuni. Il ouvrira cette voie à des pratiquants à l'extérieur du Japon.

Michel, Marc

  • Personne
  • 1935 - ...

Ancien élève de l ́Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, Marc Michel est agrégé d ́histoire, docteur de 3ème cycle, docteur d ́Etat et actuellement professeur
émérite à l ́Université de Provence.
Après avoir passé sa petite enfance en Afrique puis effectué ses études secondaires et supérieures à Paris, il est retourné en Afrique où il a exercé les fonctions de maître de conférences à Brazzaville et à Yaoundé lorsque y furent mises en place les universités d ́Afrique centrale et du Cameroun. Il a soutenu une thèse de 3e cycle sur la Mission Marchand en 1968 sous la direction du professeur Henri Brunschwig puis une thèse d’Etat sur la contribution de l’Afrique occidentale française à
la Première Guerre mondiale en 1979 sous la direction du professeur Jean-Baptiste Duroselle.
Revenu en France en1969, il a occupé les fonctions de maître de conférencesà la Sorbonne, puis de professeur à l`Université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand (1982-1985), enfin à l'Université de Provence dont il a été nommé professeur émérite.
Marc Michel a effectué de nombreuses missions d’enseignement et d’enquête de terrain en Afrique : au Sénégal, au Burkina, au Mali, au Cameroun, en RCA, au Burundi. Il a dirigé l’Institut d’Histoire comparée des Civilisations (IHCC) à Aix en Provence (aujourd’hui section aixoise de l’Institut des Mondes africains IMaf,). Il a été président de la Société française d’Histoire d’Outre-mer de 1995 à 2003, également membre de la section des Lettres et Sciences humaines du CNL.
II a été membre du Jury de l’Agrégation d’Histoire de 1993 à 1996. Il est membre du Conseil scientifique de l’Historial de la
Grande Guerre à Péronne depuis sa fondation. Enfin, il a participé à de nombreuses émissions de Radio France Internationale.

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