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Notice d'autorité
Personne

Âghed

  • Personne

0517

  • Personne

Profeta

  • Personne

Fayein Claudie

  • Personne
  • 1912-2002

Née en 1912 dans une famille parisienne aisée, elle ne connut guère son père, Julien Menant, tué en 1915 dans la Somme. C’est son grand-père, Jules Coutan, sculpteur et professeur aux Beaux-Arts de Paris, qui prit donc en main son éducation. Manifestant le plus grand mépris pour les médecins et vivant dans la crainte des maladies contagieuses, celui-ci préféra garder ses petites-filles à la maison et leur faire apprendre à lire et à écrire par des précepteurs, plutôt que de les envoyer à l’école. Grâce à son insistance, Claudie fut finalement scolarisée à l’âge de 14 ans, après une enfance vécue dans l’isolement qu’elle brisait en rêvant de voyages et en se plongeant avec avidité dans la lecture. Très tôt, elle fut sensible aux injustices et inégalités de la société qui l’entourait et, plus tard, elle choisit la médecine comme instrument de son engagement social et politique. C’est au cours de ses études de médecine qu’elle fit la connaissance d’André Fayein qui allait devenir son époux. De cette période date aussi son premier voyage en URSS. Après la débâcle française face aux armées hitlériennes, le jeune couple de médecins quitta Paris et s’installa à la campagne, en Bourgogne. En août 1944, Claudie Fayein réussit à sauver in extremis d’un peloton d’exécution allemand son mari qui était engagé dans la Résistance.

À la libération, les Fayein et leurs quatre enfants retournèrent à Paris et Claudie accepta un poste de médecin conseil à la Sécurité Sociale dans la région parisienne. Durant cette période, elle prit davantage conscience de l’ampleur du sous-développement des pays du tiers-monde. Se souvenant d’une promesse qu’elle s’était faite petite, de se rendre utile dans ces pays, elle décida de se porter candidate à l’étranger. Femme approchant la quarantaine et mère de quatre enfants, sa candidature ne pouvait que susciter des doutes auprès du Ministère des Affaires étrangères. Elle persévéra néanmoins. Ayant appris qu’un médecin était demandé pour le Yémen, elle posa sa candidature qui, faute de concurrents, fut retenue. Puis, en juin 1950, elle obtint finalement l’accord de « Sa Majesté l’imam Ahmed » par l’intermédiaire du docteur Ribollet, chef de la Mission médicale française au Yémen, alors en congé en France.

Cette mission médicale était née quelques années auparavant, en 1946, lorsque le Dr Serin fut appelé en consultation par l’imam Yahiya pour soigner une des princesses de sa cour. Satisfait des services rendus, l’Imam réclama ensuite la présence permanente d’un chirurgien. En réponse, la France décida d’envoyer le Dr Ribollet. Rapidement la mission fut renforcée par six autres médecins. Cependant l’absence de confort, le manque de liberté, la parcimonie des moyens professionnels et les rapports délicats avec les autorités locales, autant de facteurs qui contribuèrent à réduire peu à peu cette mission. L’un des membres mourut sur place, les autres repartirent l’un après l’autre, dont le Dr Lansoy, seule femme du groupe. Le Dr Ribollet en restait l’unique membre, lorsque le Ministère des Affaires Etrangères décida d’y envoyer Claudie Fayein. Celui-ci devait décéder subitement en juin 1951 à Taez, quelques mois à peine après l’installation de Claudie Fayein à Sanaa.

Le 18 av ril 1952, sa première mission au Yémen prenait fin. Elle quitta Sanaa, cette fois en avion via Aden puis l’Arabie saoudite, pour retrouver les siens en France. Dans les années qui suivirent son retour, sa passion pour l’ethnologie l’amena à poursuivre sa formation dans cette discipline, puis à réaliser des enquêtes ailleurs dans le monde, en Albanie, en Yougoslavie et en Ouzbékistan. Mais elle consacra son temps surtout à faire connaître le Yémen. Elle multiplia les conférences, organisa à Paris au musée de l’Homme une exposition sur le pays avec les objets et les photos qu’elle en avait ramenés. Elle se lança aussi dans la rédaction d’un ouvrage qui parut en 1955 sous le titre Une Française médecin au Yémen. Avec beaucoup de sincérité, de sensibilité et de talent, elle y relate sa rencontre avec la société et les gens du Yémen qu’elle a su apprécier et aimer, sans pour autant taire ce qui la heurtait. Le livre connut un grand succès, d’abord en France, puis ailleurs en Europe à travers des traductions en anglais, allemand, polonais, serbe, russe, hongrois et suédois.

Après le renversement de l’imamat en septembre 1962, Claudie Fayein avait hâte de découvrir le « nouveau Yémen ». Mais la longue guerre civile, qui avait suivi le changement de régime, l’obligea à patienter jusqu’en 1969. Le 1er octobre 1969, elle rouvrit son carnet personnel pour y noter directement, à la suite du 18 avril 1952, la date de son retour au Yémen. De cette manière, elle ne pouvait exprimer plus fortement que pour elle, c’était la même aventure qui se poursuivait, malgré une longue interruption de 17 ans. Elle revenait au Yémen, à nouveau comme médecin, mais aussi comme ethnologue, cette fois dans une mission du CNRS dirigée par Joseph Chelhod et chargée de mener une étude anthropologique sur la société yéménite.

Muhsin al-‘Ayni, alors premier ministre, confia à Claudie Fayein la mission de contribuer, en tant qu’ethnologue, à la création à Sanaa d’un musée national où tous les Yéménites, à travers la diversité de traditions populaires régionales fortes, se retrouveraient rassemblés dans une trame historique nationale commune, sans discontinuité depuis les brillants royaumes sud arabiques préislamiques jusqu’à la révolution de 1962.
Elle reprit donc le service médical dans l’hôpital, qu’elle avait connu lors de sa première mission et où elle retrouva son amie, l’infirmière d’origine française Nagiba, tout en effectuant parallèlement de multiples voyages dans les différentes régions du Yémen pour collecter les objets qu’elle comptait exposer dans le musée en cours de constitution. En avril 1970, du Yémen du Sud, elle passa au Dhofar où elle accompagna pendant quelques semaines les maquisards du Front de Libération d’obédience marxiste qui contrôlait alors presque entièrement cette province du Sultanat d’Oman et qui était soutenu par la jeune république du Yémen du Sud.

Dès septembre 1970, à l’occasion de la fête nationale du 26 septembre, elle organisa une première exposition de photos, suivie l’année suivante d’une seconde, préparée en collaboration avec Alain Bertaud, architecte et expert auprès des Nations Unies. Peu après, le musée s’installa dans Dâr al-Shukr, superbe palais dominant la place Tahrir et construit en 1938, du temps de l’imam Yahiya. Si la section archéologique aménagée par l’italien Paolo Costa ouvrit ses portes dès février 1971, ce n’est qu’un an plus tard que les premières salles de la section ethnologique organisées par Claudie Fayein furent inaugurées. Jusqu’en 1981, au cours de missions régulières au Yémen mais moins longues que les premières, elle continua à rassembler des objets et à aménager de nouvelles salles dans le musée, dont une consacrée aux cérémonies du mariage. Dans cette entreprise, elle s’inspira très fortement de la muséographie développée autour des arts et traditions populaires en Europe, et tout particulièrement en France après la seconde guerre mondiale.

Le Musée National de Sanaa connut un immense succès : auprès des Yéménites qui affluaient en nombre tous les jours, mais aussi auprès des étrangers, de plus en plus nombreux à venir visiter le pays. Au début des années 1980, avec le développement concomitant de fouilles archéologiques à travers le pays, naissait l’idée de créer un nouveau musée. Aménagé dans Dâr al-Sa’ada, l’ancien palais de l’imam Yahiya voisin de Dâr al-Shukr, il ouvrit ses portes à l’occasion de la fête nationale le 26 septembre 1987. Il comprend une importante section ethnographique, avec notamment la salle de la mariée transférée dans le nouveau musée. Le premier musée, hébergé dans Dâr al-Shukr et fermé en 1989, devait être entièrement rénové pour devenir un grand musée ethnographique. Malheureusement, ce projet n’a toujours pas abouti. Pourvu que les collections, si patiemment constituées par Claudie Fayein, aient pu être préservées et puissent un jour prochain à nouveau être exposées au public.

En hommage aux très éminents services rendus à leur nation, les autorités yéménites proposèrent à Claudie Fayein l’honneur exceptionnel, pour une étrangère non arabe, de porter la nationalité yéménite. Elle l’accepta avec fierté en 1990, lorsque les deux Yémen réalisèrent l’unité qu’elle avait si ardemment souhaitée. Et c’est avec un passeport yéménite qu’elle effectua du 17 au 19 octobre 1993 son ultime voyage à Sanaa, comme invitée d’honneur du président Mitterrand lors de sa visite officielle, la seule jusqu’à ce jour réalisée par un président français au Yémen. Elle décéda à Paris en janvier 2002.

Desparmet, Joseph

  • Personne
  • 1863-1942

Après une licence es Lettres, Joseph Desparmet enseigne le Français et le latin en collège en France entre 1884 et 1888. Puis il demande un poste aux colonies pour réunir les matériaux d'une thèse. Nommé à Tlemcen en 1891, il commence l'étude de l'arabe qu'il poursuivra tout en enseignant dans les classes supérieures de Lettres. Dès l'obtention de son diplôme d'arabe à Alger, il devient professeur d'arabe à Medea en 1900, puis à Blida en 1902. Dans son enseignement il s'efforcera d'appliquer à l'arabe la réforme de l'enseignement des langues vivantes. Il est l'auteur d'un manuel, fondé sur le parler de Blida, réédité à plusieurs reprises qui restera inégalé pendant la période coloniale. Il entreprend des études et des recueils de tradition orale par des enquêtes ethnographiques poussées dans la région de Blida et dans la Mitidja. Il obtient l'agrégation d'arabe en 1907. Son important travail d’enquêtes ethnographiques donne lieu à des publications en 1908 et 1909, à Paris (Revue des études ethnographiques et sociologiques) et à Alger (Revue Africaine). Entre 1910 et 1917, il publie plusieurs travaux à résonnance politique dans le Bulletin de la Société de Géographie d’Alger et de l’Afrique du Nord. « Par l’analyse de récits populaires largement diffusés mais ignorés des Français, il met à jour les résistances précoces de la culture "nationale" musulmane qui ne tolère un gouvernement chrétien que parce qu’elle est convaincue de son caractère éphémère ».  Son travail principal, L'ethnographie traditionnelle de la Mittidja (1918-1936), participe à la « mise en valeur de l'Islam traditionnel des marabouts face à l'opposition croissante du réformisme musulman ». Après sa retraite en 1928, où il vit entre Alger et l'Ardèche,  il entreprend à nouveau « des travaux lourds d'enjeux politiques. A travers l'étude des poésies populaires et des satires politiques composées en Algérie depuis 1830, il démontre sa lucidité devant la montée d'un nationalisme algérien ».

Marçais, Georges

  • Personne
  • 1876-1962

Georges Marçais, né à Rennes le 11/03/1876 et décédé à Paris le 20/05/1962, est le fondateur de l’archéologie et de l’histoire de l’art musulman occidental. Issu d’une famille de d’artistes et d’hommes de lettres, il se forme d’abord à l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes puis à celle de Paris. En 1899, il rejoint son frère William à Tlemcen où celui-ci vient d’être nommé directeur de la madrasa. Sur son conseil et suite à l’impression puissante produite sur lui par le patrimoine architectural algérien, il modifie son parcours d’artiste pour devenir historien. Il suit à Rennes l’enseignement du géographe Martonne et des historiens Jordan et Henri Sée. Il obtient sa licence en 1904, un brevet d’arabe à Alger en 1906. Il est nommé professeur de lettres à la médersa de Constantine en 1907. En 1913 il soutient sa thèse d’histoire Les Arabes en Berbérie du XIème au XIVème siècle, complétée par un travail sur l’Art musulman, Contribution à l’étude de la céramique musulmane, spécialité qu’il continue de traiter dans d’autres publications. Pendant la première guerre il supplée Bel à la direction de la médersa de Tlemcen, puis à la médersa d’Alger. Il est ensuite nommé chargé de cours à la faculté des Lettres d’Alger en 1916, puis devient titulaire lors d’une création de chaire d’archéologie musulmane en 1919. En 1920, il est nommé Directeur du Musée des Antiquités algériennes et d’Art musulman (futur Musée Gsell), où il réside jusqu’en 1961. Ses publications principales sont dans le domaine de l’architecture et se rapportent aussi aux productions se situant en limite de l’artisanat (vêtement, costume). Tout en imposant la notion d’un art musulman occidental, il s’intéresse à l’architecture musulmane d’Orient et collabore avec Gaston Wiet. En 1935, il fonde à Alger un Institut d’Etudes Orientales qu’il dirige jusqu’en 1946. A la fin de la deuxième guerre il est mis provisoirement à la retraite d’office puis réintégré. Il conserve la direction du Musée Gsell et il est nommé professeur à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis, jusqu’en 1958. Son disciple Lucien Golvin lui succède à Alger en 1957 à la chaire d’Art et de civilisation de l’Islam. . Il obtient le Prix Littéraire de l’Algérie en 1951 pour l’ensemble de son œuvre. Cf. Alain Messaoudi.- "Marçais Georges", in François Pouillon (éd.), Dictionnaire des Orientalistes de langue française, ISSMM-Karthala, 2ème éd., Paris, 2008, pp. 640-641.

Etienne, Bruno

  • Personne
  • 1937-2009

Bruno Étienne est né le 6 novembre 1937 à La Tronche (Isère). Il effectue une partie de sa scolarité à la Seyne-sur-Mer (Var), au Collège Sainte-Marie, puis au Lycée Thiers à Marseille. Il fait des études de droit et de science politique à Aix-en-Provence. Il est diplômé de l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence et diplômé d’arabe de l’Institut Bourguiba des Langues (Tunis). En 1965 il soutient, sous la direction du Professeur Maurice Flory, une thèse intitulée « Les Européens et l’Indépendance de l’Algérie » et obtient le grade de Docteur d’État en droit public et en science politique. En 1962 il intègre comme chercheur le CNRS et y restera rattaché jusqu’en 1965. De 1966 à 1974 il part en Algérie comme coopérant technique. Il enseigne notamment au sein de l’École nationale d’administration et exercera diverses charges de conseillers techniques auprès des autorités algériennes. En 1974 il rentre en France et prépare le concours de l’agrégation en science politique qu’il obtient en 1975. De 1977 à 1979 il est Maître de Conférences en droit public et science politique à la Faculté de droit de l’Université de Casablanca. Rentré définitivement en France en 1980, il assure l’intérim de Maurice Flory à la direction du Centre de recherche et d’étude des sociétés méditerranéennes (CRESM) d’Aix-en-Provence. Nommé Professeur de science politique, il est brièvement rattaché à l’Université Lyon II avant d’intégrer définitivement l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence. Pendant plus de vingt ans il y dispense un enseignement en science politique et en anthropologie religieuse comparée. En 1992 il crée l’Observatoire du religieux qui fédère au sein de l’Institut d’Études Politiques les recherches en science politique, en sociologie et en anthropologie sur le phénomène religieux. Il est membre de l’Institut universitaire de France (IUF) de 1996 à 2004; « Visiting professor » aussi bien en Tunisie (Tunis), qu’en Egypte (Le Caire), en Turquie (Marmara), en Syrie (Damas), en Israël/Palestine, aux USA (Princeton) et au Japon (Tokyo, Kyoto) et professeur émérite des universités à partir de 2004. Bruno Étienne est également Franc-maçon, affilié au GODF depuis 1960. Il s’éteint le 4 Mars 2009 à Aix-en-Provence.

Flory, Maurice

  • Personne
  • 1925-...

Maurice Flory est né le 19 juin 1925 à Paris. Il est Docteur en droit en 1950 et agrégé des Facultés de droit, en 1952. Entre 1952 et 1956, il est Professeur à la Faculté de droit de Rabat, puis Conseiller culturel de l'Ambassade de France, Chef de la mission universitaire et culturelle française au Maroc, entre 1967 et 1971. Professeur de droit international à la Faculté de droit et de science politique de l'Université d'Aix-Marseille, de 1956 à 1967, puis de 1971 à 1993. Professeur émérite puis honoraire à la Faculté de droit et de science politique, en 1993. Ses fonctions diverses : Directeur de l'Institut d'études juridiques de La Réunion (1959-1962) ; Directeur du Centre d'études internationales et communautaires, de 1973 à 1978 ; Membre du Comité » national du CNRS (1960-1970, puis 1980-1986); Directeur de l'UFR Recherches juridiques (1975-1978); Directeur du Centre de recherches et d'études sur les sociétés méditerranéennes (CRESM, Laboratoire associé au CNRS), de 1971 à 1984; Membre du Comité consultatif de la recherche scientifique et technique; Responsable du service des relations internationales de l'Université d'Aix-Marseille III à partir de 1985 ; Membre du Conseil supérieur des Universités (1986-1988), puis du Conseil National des Universités (1992-1993); Président du Centre Franco-allemand de Provence (Maison de Tübingen), de 1989 à 1999; Président de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles lettres d' Aix en Provence (1998-2000); Président de la Fondation de Lourmarin (1998-2005); Distinctions : Prix Goulencourt (Faculté de Droit de Paris 1950) ; Officier de la Légion d'honneur ; Commandeur des Palmes académiques ; Médaille d'argent du CNRS ; Commandeur du Ouissam Alaouite (Maroc) ; Docteur Honoris Causa de l'Université de Tübingen ; Prix Hans Gmelin (Tübingen) 1998 ; Verdienst Kreuz, 1 Klasse (Allemagne).

Bonète, Yves

  • Personne
  • 1925-...

Yves Bonète est né le 5 novembre 1925 à Alger. Il reçoit d’abord une formation d’ingénieur des travaux publics de l’Etat. En 1952, sa véritable vocation le pousse vers une activité d’aide et d’assistance à des travailleurs, comme des artisans, rencontrant des difficultés dans leur profession. Lucien Golvin le nomme au poste de Chef de circonscription artisanale de Laghouat (Algérie). A partir de 1960, date de la coupure administrative Algérie-Sahara, il exerce la fonction de Chef de service de l’artisanat jusqu’en octobre 1962. Au cours de cette décennie passée au Sahara, il constitue la documentation photographique déposée à la Médiathèque de la MMSH. Il étudie pendant cette période une fraction de tribu de pasteurs nomades (Larbaa), étude pour laquelle il obtient un doctorat de troisième cycle de Géographie humaine en 1962. Il écrit des articles dans la revue Les Cahiers des arts et techniques d’Afrique du Nord. A son retour en France, il a une activité pour le Bureau international du Travail jusqu’en 1985, date à laquelle il prend sa retraite.

Déjeux, Jean

  • Personne
  • 1921-1993

Jean Déjeux est né à Albi (Tarn) le 05/11/1921 ; Prêtre de la confédération des Pères Blancs (Missionnaires d’Afrique) ; Guerre 1939-1945 : Comme sous-officier chef de groupe de mitrailleuse au 1er bataillon du 3ème régiment de Tirailleurs algériens, il participe aux Campagnes d’Italie et de France ; il est blessé deux fois et reçoit la Médaille militaire et la Croix de guerre ; Il étudie la philosophie et la théologie chez les Frères Blancs à Thibor et Carthage en Tunisie de 1945 à 1952 (avec un noviciat à Maison- Carrée, Alger, en 1947-1948). Il étudie la langue arabe et l’islamologie à l’Institut pontifical d’Etudes arabes à La Manouba en Tunisie de 1952 à 1955. Il participe au groupe de recherche sur l’approche sociologique et psychanalytique des œuvres de culture nord-africaine, sous la direction d’Albert Memmi à l’Ecole pratique des Hautes Etudes de la Sorbonne de 1956 à 1966. Il soutient son Doctorat d’Université en littérature d’expression française (Littérature maghrébine) à l’Université de Strasbourg II le 18/01/ 1979. Il participe de façon suivie aux revues : Se Comprendre (bulletin d’information sur le monde arabo-musulman), 1956-1966 ; Il fait partie du comité de rédaction de Confluent (Paris, dirigé par Paul Buttin), de 1962 à 1965 ; mais aussi du Comité de consultation de la revue Présence francophone (Sherbrooke, Canada), jusqu’à sa cessation en 1982, du Comité de rédaction de la revue Œuvres et critiques, série « Ecriture française hors de France » ; et du Conseil éditorial de la revue Francofonia (Université de Bologne). Ses activités universitaires l’ont amené à faire des cours et conférences dans les universités d’Europe (France, Danemark, Finlande, Italie, Autriche), d’Afrique (Yaoundé), des USA ( New York, Hartford, Temple University à Philadelphie, Los Angles, Berkeley, Seattle) ; du Canada ( Sherbrooke, Moncton), du Maghreb (Oujda). Il a été membre de jurys de thèse à Yaoundé, Lund, Varsovie, Paris. A partir de 1982, il est chargé de cours (Littérature maghrébine) au Centre international d’Etudes francophones de Paris-Sorbonne, dirigé par Mme Goré. A partir de 1985, il est chargé de cours à l’Institut national des Langues et Civilisations orientales (INALCO) sur « L’évolution culturelle et sociale du Maghreb contemporain depuis les indépendances ». Il est décédé le 17/10/1993 à Paris.

Michel, Marc

  • Personne
  • 1935 - ...

Ancien élève de l ́Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, Marc Michel est agrégé d ́histoire, docteur de 3ème cycle, docteur d ́Etat et actuellement professeur
émérite à l ́Université de Provence.
Après avoir passé sa petite enfance en Afrique puis effectué ses études secondaires et supérieures à Paris, il est retourné en Afrique où il a exercé les fonctions de maître de conférences à Brazzaville et à Yaoundé lorsque y furent mises en place les universités d ́Afrique centrale et du Cameroun. Il a soutenu une thèse de 3e cycle sur la Mission Marchand en 1968 sous la direction du professeur Henri Brunschwig puis une thèse d’Etat sur la contribution de l’Afrique occidentale française à
la Première Guerre mondiale en 1979 sous la direction du professeur Jean-Baptiste Duroselle.
Revenu en France en1969, il a occupé les fonctions de maître de conférencesà la Sorbonne, puis de professeur à l`Université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand (1982-1985), enfin à l'Université de Provence dont il a été nommé professeur émérite.
Marc Michel a effectué de nombreuses missions d’enseignement et d’enquête de terrain en Afrique : au Sénégal, au Burkina, au Mali, au Cameroun, en RCA, au Burundi. Il a dirigé l’Institut d’Histoire comparée des Civilisations (IHCC) à Aix en Provence (aujourd’hui section aixoise de l’Institut des Mondes africains IMaf,). Il a été président de la Société française d’Histoire d’Outre-mer de 1995 à 2003, également membre de la section des Lettres et Sciences humaines du CNL.
II a été membre du Jury de l’Agrégation d’Histoire de 1993 à 1996. Il est membre du Conseil scientifique de l’Historial de la
Grande Guerre à Péronne depuis sa fondation. Enfin, il a participé à de nombreuses émissions de Radio France Internationale.

Jilali ben Driss Zerhouni el Youssefi

  • Personne
  • 1860-1909

Jilali ben Driss Zerhouni el Youssefi surnommé Rogui Bou Hmara, بوحمارة), alias l’Homme à l’Anesse, né en 1860 au village d'Ouled Youssef dans le nord du massif de Zerhoun (Maroc).

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  • Personne
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