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Bonnenfant, Paul

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Paul Bonnenfant est directeur de recherche au CNRS, affecté à l’IREMAM d’Aix‐enProvence. Il s’est spécialisé dans la sociologie de la péninsule Arabique contemporaine. Après des recherches sur des sujets très actuels (évolution de la vie bédouine en Arabie centrale, plans directeurs de régions, armature villageoise et urbaine en Arabie Saoudite, mouvement  migratoires...), il s’est spécialisé dans l’étude des architectures vernaculaires dans la péninsule Arabique, particulièrement menacées. Il s’attache à étudier les rapports de toute les formes du construit avec les structures sociales qui les ont façonnées, articulant histoire de l’art et histoire sociale.

Michel Seurat

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Michel Seurat est né de parents français en 1947 à Bizerte, Tunisie, où il grandit avant de partir pour la France en 1961. Au cours de ses études d’histoire et de sciences politiques, il s’attèle très rapidement à l’apprentissage de la langue arabe, faisant écho à la nostalgie de son enfance en Tunisie. C’est toutefois au Liban (en 1971), puis en Syrie (de 1972 à 1974) qu’il perfectionne sa connaissance de l’arabe, développant son fort attachement pour la région du Moyen-Orient. En 1974, il enseigne l’histoire à l’Ecole Supérieure des Lettres de Beyrouth, puis il retourne à Damas en 1975 pour commencer sa carrière scientifique au sein de de l’Institut français d’études arabes, où il restera jusqu’en 1978. De 1978 à 1980, c’est au sein du Cermoc qu’il poursuit son activité de chercheur en sociologie, avant d’être recruté par le CNRS en 1981. Il est alors un des rares spécialistes travaillant sur la région du Moyen-Orient qui s’attachent à l’étude de la langue arabe comme véritable moyen d’investigation, tout en s’appliquant à rester en contact avec la société étudiée. En cela notamment, il demeure un exemple pour les générations postérieures de chercheurs arabisants. Son orientation marxiste le pousse à débuter par une compréhension des conditions historiques ainsi que des circonstances sociales et économiques pour expliquer les différents enjeux de la région du Levant. Par ailleurs, la dialectique marxiste lui permet aussi de dépasser la prétendue fracture culturelle entre l’Orient et l’Occident, de même que l’analyse purement en termes confessionnels des problèmes politiques du Levant. Michel Seurat se présente ainsi lui-même comme un “chercheur engagé”, d’un engagement pour une critique scientifique et aussi objective que possible des évènements se déroulant au Moyen-Orient. Cet engagement est d’autant plus important que la région est à l’époque le théâtre d’une agitation particulière : guerre civile au Liban, montée de l’islamisme politique et répressions en Syrie, sans compter les revers de la résistance palestinienne. On peut ainsi dire que son oeuvre constitue une véritable articulation entre l’engagement politique et la recherche universitaire. La nature de son oeuvre l’exposant particulièrement aux attaques de certains bords politiques, Michel Seurat adopte le pseudonyme de “Gérard Michaud” pour publier ses travaux. Il est malgré tout enlevé et retenu en otage par l’Organisation du Jihad islamique le 22 mai 1985, sa mort en captivité est annoncée le 5 mars 1986.

Lislo

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Augiéras, Ernest Marcel

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  • 1883-1958

Marcel Augiéras est un officier, géographe et explorateur français.
Entré au Service des Affaires indigènes (1913), il rejoint successivement les compagnies sahariennes du Touat, de la Saoura et du Tidi-Kelt, soit comme lieutenant, soit en qualité de commandant d’une unité méhariste et chef de l’annexe. Promu officier supérieur, il commande le cercle de l’ouest saharien puis, pendant la première partie de la guerre 1939-1945, il est appelé à exercer les fonctions de commandant militaire adjoint du territoire des Oasis.
Sa carrière saharienne, particulièrement féconde, revêt un triple caractère militaire, administratif et scientifique. Le 25 décembre 1920 a lieu la jonction mémorable au puits de El-Mserreb entre les Méharistes des compagnies du Touat et de la Saoura qu’il commande et les Méharistes du groupe nomade de la Mauritanie avec à leur tête le chef de bataillon Lausanne, de l’infanterie coloniale. Il dirige une mission scientifique dans le Sahara central placée sous le patronage de la Société de géographie de France (1927-1928).
Il parvient à dresser une carte du Sahara occidental au 1/500 000 (1919) qu'il complète en 1923 après sa traversée du Sahara occidental de Béni Abbès (Algérie) à Podor (Sénégal), d'octobre 1920 à mars 1921. L’expédition Augiéras, avec son co-équipier, le riche américain Draper, en 1927 et 1928, est demeurée célèbre. Théodore Monod, naturaliste, accompagne cette mission de la première traversée du Sahara, via le Hoggar et doit au colonel Augiéras sa passion pour le désert.
Il est nommé inspecteur général des chasses en Afrique Occidentale Française avant de se retirer à El Goléa où il crée un musée avec les objets collectés et des trophées de chasse.
Il était membre de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer (1953).
Il était l'oncle de François Augiéras.

Lézine, Alexandre

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  • 1906-1972

Architecte et archéologue. Directeur du Service des monuments historiques de Tunisie, maître de recherches au CNRS
Né en Russie en 1906, après une immigration en France et une jeunesse difficile, il obtient son diplôme d’architecte en 1937. Après son retour de déportation pendant la deuxième guerre mondiale, il participe à des missions de fouille en Egypte avec Pierre Montet à Tanis, puis aux fouilles du vieil Évreux et à la restauration des monuments de l’Eure.
En 1949, il est nommé Architecte des Bâtiments de France. Sur la période 1950-1964, il est Architecte à la Direction des Antiquités de Tunisie, puis, à partir de 1952, architecte principal des Monuments historiques de Tunisie. Après l’indépendance de la Tunisie, de 1957 à 1964, il est nommé Conseiller du gouvernement tunisien auprès du Service des Antiquités et des Arts. Il est chargé de cours d'architecture islamique à l'Université de Tunis (1957-1972). A partir de 1957, il entre au CNRS où il devient Maître de recherches. En 1962, il effectue en tant qu’Expert de l'UNESCO deux longues missions en Afghanistan pour l’inspection de monuments bouddhistes et pour des projets de restauration. Il aura aussi ce rôle d’expert en Algérie entre 1960 et 1964 (pour la médina d’Alger). Entre 1969 et 1972, date de sa mort, il met son expertise au service de l’étude des maisons de Rosette (Egypte) et des maisons nobles des périodes mamelouke et ottomane au Caire.

Distinctions

Croix de guerre 1939-1945 ; Officier de l'Ordre des Palmes académiques.

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