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Laoust, Emile

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  • Person
  • 1876-1952

Émile Laoust né en 1876 à Fresnes-sur-Escaut (Nord) et mort en 1952 à Rabat au Maroc; est un orientaliste, linguiste français, spécialisé sur le monde berbérophone, auteur de nombreux travaux sur les dialectes berbères d'Afrique du Nord. Il fut professeur à l'École supérieure de langue arabe et de dialectes berbères de Rabat. Au début du XXe siècle, il fait partie des noms prestigieux comme René puis André Basset et Edmond Destaing (1913-1940) à avoir une activité intense d’exploration et de description linguistique, de publications scientifiques qui vont constituer le socle de la documentation berbérisante dont les matériaux sont une référence encore incontournable. Émile Laoust peut être considéré comme dialectologue et ethnographe. Il est le premier titulaire d'un enseignement du berbère au Maroc pendant vingt-trois ans. Il commence sa carrière comme instituteur dans le nord de la France avant de poursuivre en Algérie à Marengo, aujourd'hui Hadjout, … puis à Ghardaïa. Il soutient sa thèse en 1912 à la faculté des lettres d'Alger sur les parlers berbères du Chenoua. Dès l'année suivante, Lyautey l'appelle à l'École supérieure de langue arabe et de dialectes berbères à Rabat au Maroc. En 1935, il devient professeur honoraire, mais poursuit ses travaux, surtout sur le Maroc, jusqu'à sa mort. Il est le père d'Henri Laoust.

Colonna, Fanny

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  • Person
  • 1934-2014

En 1967 Fanny Colonna entre au CNRS comme ITA au CRAM (Centre de Recherches sur l’Afrique Méditerranéenne) dirigé par Paul-Albert Février. C’est là qu’elle écrit , en marge d’activités documentaires et administratives, deux mémoires de DES en Histoire dirigés par P.-A Février et Mouloud Mammeri, soutenus à Alger en 1967. Elle est retenue au concours comme attachée de recherche au CNRS en 1969 (Pierre Bourdieu, Germaine Tillion). En 1970, elle soutient sa thèse de troisième cycle dans le cadre du CERDES à Alger (Centre d’études, de recherches et de documentation en sciences sociales), dirigée par Pierre Bourdieu; ce centre, rattaché à l’Institut d’Etudes politiques d’Alger était dirigé par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron. Après une enquête de sociologie historique (sa thèse qui sera publiée en 1975), elle est à la recherche d’un nouveau terrain et d’une communauté scientifique en Algérie, elle est alors affectée au CRAPE (laboratoire de préhistoire et anthropologie) à Alger dirigé par Mouloud Mammeri, collaboration qui durera 10 ans. Entre 1973 et 1980, elle fait des séjours réguliers au Centre de Sociologie européenne dirigé par Pierre Bourdieu à Paris. Dans les années 80 elle collabore avec l’URASC à Oran (Unité de Recherche en Anthropologie sociale et culturelle), dirigée par A. Djeghloul, jusqu’en 1988. En 1985, elle est affectée en parallèle au GSPM (Groupe de sociologie politique et morale) créé par Luc Boltanski à Paris. En 1987, elle obtient son habilitation à diriger des recherches (Bourdieu, Arkoun, Gellner, de Fouchécourt, Benachenou). En 1990, lors de la création du département de Berbère à Tizi-Ouzou, elle y assume la direction des études et des enseignements de sociologie. En 1997-1998, elle est affectée de façon temporaire au CEDEJ (Le Caire). En 1998, elle rejoint le LAMES à la MMSH jusqu’à sa retraite. Au cours de deux cycles d'éméritat (2000-2005 et 2005-2010), elle poursuit son implication dans la recherche et dans la direction de thèses .

Tuchscherer, Michel

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  • Person
  • 1949-....

Professeur émérite à l'Université de Provence depuis 2013. Né le 25/06/1949 à Auenheim (Bas-Rhin), Michel Tuchscherer reçoit d'abord une formation d'instituteur à Strasbourg (1964-1968). Il obtient un diplôme bilingue de l'INALCO (arabe et le persan) en 1975, une licence puis une maîtrise d'Arabe à Paris III Sorbonne Nouvelle en 1977 et 1980. Avec le CAPES d'arabe en 1980, il devient professeur d'arabe certifié à Paris puis à au Lycée Montgrand de Marseille 1980-1985), période pendant laquelle il obtient son DEA à l'Université de Provence en septembre 1982, puis sa thèse de troisème cycle en études arabes en 1985 ( "Le Yémen et la région de Jâzân au milieu du XVIIIème siècle d'après al Chronique d'Abd al-Rahmân al-Bahkali, sous la direction d'André Raymond. Entre 1985 et 1989, il est pensionnaire scientifique à l'Institut français d'archéologie du Caire et de 1989 à 1992, allocataire de recherche à l'Institut français d'Etudes anatoliennes d'Istanbul. De 1992 à 2000, il est maître de conférence à l'Université de Provence, responsable de la section Monde arabe au Magistère de Négociation Internationale. Il obtient l'habilitation à diriger des recherches en . Professeur à l'Université de Provence de à . Directeur du CEFAS, Sanaa (Yémen), de septembre 2009 à septembre 2013. Membre du pôle (2012-2016) - "Histoire : objets et pratiques" dans le cadre l'IREMAM (Institut de Recherches et d'études sur le monde arabe et musulman)

Roux, Arsène

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  • Person
  • 1897-1971

Professeur de linguistique à l’Institut des hautes études marocaines (IHEM), diplômé en berbère, agrégé d’arabe et inspecteur de l’enseignement de l’arabe au Maroc, Arsène Roux est directeur du Collège d’Azrou, où il enseigne la langue berbère, puis directeur des études de dialectologie berbère à l’Institut des Hautes études marocaines. Il enseigne aussi le berbère aux officiers des Affaires indigènes qui recueilleront des données linguistiques directement auprès de la population berbère. Entre 1915 et 1940, il collecte de nombreux spécimens de littérature populaire du Maroc, en arabe dialectal et en berbère. La partie la plus précieuse de ce fonds est une collection de manuscrits arabes et berbères du XVIe au XXe siècle qu'il a réunie au Maroc. On y trouve également de nombreux documents manuscrits (recueils de tradition orale berbère du Maroc). Pour en savoir plus : Biographie et bibliographie établie par Harry Stroomer et Michael Peyron avec la collaboration de Claude Brenier-Estrine, Catalogue des archives berbères du « Fonds Arsène Roux, Collection "Berber Studies", Rüdiger Köppe Verlag, Köln, 2004, 117 pages. [D'après la présentation du fonds sur la plate-forme e-médiathèque. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/collection/manuscrit/roux/Pages/Roux-bio.aspx

Ithier, Jean-André, (documents).

Officier des Affaires Indigènes au Maroc dans les années quarante (chef du poste des A. I. de Zaouïa Ahansal), puis Oficier aux Affaires algériennes dans les années cinquante.

Couleau, Julien François

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  • Person
  • 1906 - 1996

Né et élevé en Bourgogne (Châlon sur Saône). Son père était ingénieur au Creusot. Il avait effectué auparavant les calculs pour la construction du Pont Alexandre III à Paris, pour le pont transbordeur de Martigues, mais aussi pour les deux petits ponts suspendus sur la route de Temara à Bouznika, au Maroc.
Il avait conseillé à son fils de ne pas entreprendre des études d’ingénieur sans avoir connu au préalable la condition ouvrière, car une fois diplômé il n’aurait plus de rapports réels avec le monde ouvrier. Après cette expérience de plusieurs mois, Julien s’inscrivit à l’Institut National Agronomique de Paris. Diplômé en 1928, il fera un premier séjour au Maroc, un stage à la Ferme Expérimentale de Fès. C’était autour de 1929-1930. Puis il se présentera dans ce pays au concours des inspecteurs des impôts ruraux (le fameux Tertib) où il fut recruté. En même temps il fait du droit musulman et étudie l’arabe. Au début des années cinquante, il est diplômé du Centre des Hautes Etudes d'Administration musulmane (Paris).
Son premier poste est à Had Kourt, près de Ouezzane. Il loge dans un petit hôtel-restaurant tenu par un Grec (c’était en général le cas alors sur les principales routes du Maroc). Il reçoit la visite du contrôleur civil de l’endroit : c’était Jacques Berque. Leur amitié et leur collaboration a commencé là. C’était le début des années 1930.
En 1944, il était dans le Tadla, et c’est dans ses échanges avec les jamaâ-s locales (il parlait et lisait alors couramment l’arabe) que naît sa vision du Secteur de Modernisation du Paysannat (SMP). Il en confie l’idée à Berque, nommé directeur du Bureau des Etudes, à Rabat. Naît alors leur collaboration à partir du rapport de Couleau auquel Berque apporte sa touche : il s’agit de mettre la modernité à la portée des paysans.
En 1947-1948, devant l’opposition des gros propriétaires terriens, l’expérience est arrêtée et ses deux auteurs sont chassés de l’administration (la reconstitution de carrière de Couleau ne sera faite qu’en 1956). En 1953, il devra « s’exiler », quitter le Maroc pour la France, où il survit comme il peut.
Mais les Marocains ne l’oublient pas. Déjà avant la crise, Monsieur Yahia Benslimane (Ingénieur agronome) lui avait fait connaître Ben Barka, A. Bouabid et d’autres dirigeants de la lutte pour l’indépendance. (Yahia Benslimane, aura connu Couleau à travers son père qui connaissait Berque ; leur amitié n’aura pas cessé depuis). Ceux-là, à l’Indépendance, lui assureront les responsabilités de conseiller dans différentes directions de l’agriculture. Le roi Mohammed V le décorera du Wissam alaouite le jour de l’ouverture de l’Opération Labours (date ?). Son dernier poste sera celui de conseiller du gouverneur de Beni Mellal. Après cela, il prendra définitivement sa retraite.
Julien Couleau aura beaucoup écrit, nombre d’études… et aussi des romans, qui ne trouveront pas d’éditeur. Mais en 1968 paraît La paysannerie marocaine (Paris, Éd. du CNRS) où il livre toute sa connaissance du Maroc rural, éclairée par de brillantes et originales intuitions.
Il quittera définitivement le Maroc en 1990, acceptera de vivre dans une maison de retraite près d’Aix-en-Provence – ce qui permit à l’IREMAM de nouer des liens brefs mais féconds avec lui. Puis préfèrera se rapprocher de sa famille et s’installer dans une autre institution à Menton, où il décédera en 1996.
Il occupa successivement les postes de Contrôleur Civil puis d'Inspecteur des impôts ruraux (1930-1944); Inspecteur du secrétariat permanent du Paysannat marocain (1944-1947); Inspecteur central des Impôts ruraux au service de la mise en valeur et du génie rural du Maroc (enquête agricole mondiale organisée par la F.A.O. , études économiques et sociales des tribus devant bénéficier de l'irrigation. Etude préliminaire au programme de l'habitat rural marocain). Il est un proche collaborateur de Jacques Berque.

Gast, Marceau

  • Idref_033621446
  • Person
  • 1925-2008

Ethnologue, spécialiste du Sahara et des Berbères. Directeur de recherche au CNRS (en 1968)
Directeur de Recherche au CNRS, ethnologue spécialiste des Touaregs, observateur passionné du Sahara, autant à l’aise dans les campements du désert que dans les salles de réunions universitaires, proche de ses amis nomades chez qui il avait exercé d’abord le métier d’instituteur nomade, aimant partager la parole, le pain, les joies et les peines des plus humbles, Marceau Gast a marqué notre milieu, entre autres par son enthousiasme et sa passion à transmettre un savoir élaboré par immersion totale dans un pays rude à vivre et par le soutien généreux et l’hospitalité sans faille qu’il a toujours prodigués aux jeunes chercheurs de tous pays.
voir : https://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/267

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