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Notice d'autorité

Ithier, Jean-André, (documents).

Officier des Affaires Indigènes au Maroc dans les années quarante (chef du poste des A. I. de Zaouïa Ahansal), puis Oficier aux Affaires algériennes dans les années cinquante.

Jilali ben Driss Zerhouni el Youssefi

  • Personne
  • 1860-1909

Jilali ben Driss Zerhouni el Youssefi surnommé Rogui Bou Hmara, بوحمارة), alias l’Homme à l’Anesse, né en 1860 au village d'Ouled Youssef dans le nord du massif de Zerhoun (Maroc).

Laoust, Emile

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  • Personne
  • 1876-1952

Émile Laoust né en 1876 à Fresnes-sur-Escaut (Nord) et mort en 1952 à Rabat au Maroc; est un orientaliste, linguiste français, spécialisé sur le monde berbérophone, auteur de nombreux travaux sur les dialectes berbères d'Afrique du Nord. Il fut professeur à l'École supérieure de langue arabe et de dialectes berbères de Rabat. Au début du XXe siècle, il fait partie des noms prestigieux comme René puis André Basset et Edmond Destaing (1913-1940) à avoir une activité intense d’exploration et de description linguistique, de publications scientifiques qui vont constituer le socle de la documentation berbérisante dont les matériaux sont une référence encore incontournable. Émile Laoust peut être considéré comme dialectologue et ethnographe. Il est le premier titulaire d'un enseignement du berbère au Maroc pendant vingt-trois ans. Il commence sa carrière comme instituteur dans le nord de la France avant de poursuivre en Algérie à Marengo, aujourd'hui Hadjout, … puis à Ghardaïa. Il soutient sa thèse en 1912 à la faculté des lettres d'Alger sur les parlers berbères du Chenoua. Dès l'année suivante, Lyautey l'appelle à l'École supérieure de langue arabe et de dialectes berbères à Rabat au Maroc. En 1935, il devient professeur honoraire, mais poursuit ses travaux, surtout sur le Maroc, jusqu'à sa mort. Il est le père d'Henri Laoust.

Legrain, Jean-François

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  • Personne

Historien arabisant (EPHE IVe, Paris IV et l'INALCO), chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) depuis 1990. Affecté à l’Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans (IREMAM)/Maison méditerranéenne des sciences de l’homme (MMSH) d’Aix-en-Provence depuis 2012 (http://iremam-base.cnrs.fr/), il enseigne également à Aix Marseille Université (AMU) et à Sciences Po-Aix.
Il a été chercheur à l’Institut Français d’Études Arabes de Damas (IFEAD) (1976-1977, 1986-1987), au Centre d’Études et de Documentation Économique, Juridique et Sociale (CEDEJ) au Caire (1987-1992), au Centre d’Études et de Recherches sur le Moyen-Orient Contemporain (CERMOC) à Amman et Jérusalem (1992-1994), et au Groupe de Recherches et d’Études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO) de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée (MOM) de Lyon (1994-2012). Il a enseigné à l’Institut catholique de Paris (1979-1986) et à l’Institut d’Études Politiques de Lyon (1995-2002, 2010).
Rédacteur de la « Chronologie palestinienne » dans la Revue d’Études palestiniennes (Paris) (1982-1987), il a été membre du comité de rédaction d’Égypte-Monde arabe (Le Caire) (1990-1992), du comité éditorial puis de la rédaction en chef de Maghreb-Machrek-Monde arabe (Paris) (1995-2004) et du comité éditorial des Publications de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée (Lyon) (2011-2012). Il a également été membre du conseil d’administration des Cahiers d’Études sur la Méditerranée Orientale et le Monde Turco-iranien (CEMOTI) (Paris) (2002-2008). Depuis 2001, il est rédacteur-en-chef et webmestre des « Guides de la recherche-sur-Web » (http://www.mom.fr/guides) de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée. En 2012, il est intégré au comité scientifique d’Égypte-Monde arabe (Le Caire).
Ses travaux concernent principalement les mobilisations politiques palestiniennes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza ; il s’intéresse également aux questions de méthodologie de l’historien du très contemporain confronté aux sources numériques.

Lézine, Alexandre

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  • Personne
  • 1906-1972

Architecte et archéologue. Directeur du Service des monuments historiques de Tunisie, maître de recherches au CNRS
Né en Russie en 1906, après une immigration en France et une jeunesse difficile, il obtient son diplôme d’architecte en 1937. Après son retour de déportation pendant la deuxième guerre mondiale, il participe à des missions de fouille en Egypte avec Pierre Montet à Tanis, puis aux fouilles du vieil Évreux et à la restauration des monuments de l’Eure.
En 1949, il est nommé Architecte des Bâtiments de France. Sur la période 1950-1964, il est Architecte à la Direction des Antiquités de Tunisie, puis, à partir de 1952, architecte principal des Monuments historiques de Tunisie. Après l’indépendance de la Tunisie, de 1957 à 1964, il est nommé Conseiller du gouvernement tunisien auprès du Service des Antiquités et des Arts. Il est chargé de cours d'architecture islamique à l'Université de Tunis (1957-1972). A partir de 1957, il entre au CNRS où il devient Maître de recherches. En 1962, il effectue en tant qu’Expert de l'UNESCO deux longues missions en Afghanistan pour l’inspection de monuments bouddhistes et pour des projets de restauration. Il aura aussi ce rôle d’expert en Algérie entre 1960 et 1964 (pour la médina d’Alger). Entre 1969 et 1972, date de sa mort, il met son expertise au service de l’étude des maisons de Rosette (Egypte) et des maisons nobles des périodes mamelouke et ottomane au Caire.

Distinctions

Croix de guerre 1939-1945 ; Officier de l'Ordre des Palmes académiques.

Lislo

  • Personne

Marçais, Georges

  • Personne
  • 1876-1962

Georges Marçais, né à Rennes le 11/03/1876 et décédé à Paris le 20/05/1962, est le fondateur de l’archéologie et de l’histoire de l’art musulman occidental. Issu d’une famille de d’artistes et d’hommes de lettres, il se forme d’abord à l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes puis à celle de Paris. En 1899, il rejoint son frère William à Tlemcen où celui-ci vient d’être nommé directeur de la madrasa. Sur son conseil et suite à l’impression puissante produite sur lui par le patrimoine architectural algérien, il modifie son parcours d’artiste pour devenir historien. Il suit à Rennes l’enseignement du géographe Martonne et des historiens Jordan et Henri Sée. Il obtient sa licence en 1904, un brevet d’arabe à Alger en 1906. Il est nommé professeur de lettres à la médersa de Constantine en 1907. En 1913 il soutient sa thèse d’histoire Les Arabes en Berbérie du XIème au XIVème siècle, complétée par un travail sur l’Art musulman, Contribution à l’étude de la céramique musulmane, spécialité qu’il continue de traiter dans d’autres publications. Pendant la première guerre il supplée Bel à la direction de la médersa de Tlemcen, puis à la médersa d’Alger. Il est ensuite nommé chargé de cours à la faculté des Lettres d’Alger en 1916, puis devient titulaire lors d’une création de chaire d’archéologie musulmane en 1919. En 1920, il est nommé Directeur du Musée des Antiquités algériennes et d’Art musulman (futur Musée Gsell), où il réside jusqu’en 1961. Ses publications principales sont dans le domaine de l’architecture et se rapportent aussi aux productions se situant en limite de l’artisanat (vêtement, costume). Tout en imposant la notion d’un art musulman occidental, il s’intéresse à l’architecture musulmane d’Orient et collabore avec Gaston Wiet. En 1935, il fonde à Alger un Institut d’Etudes Orientales qu’il dirige jusqu’en 1946. A la fin de la deuxième guerre il est mis provisoirement à la retraite d’office puis réintégré. Il conserve la direction du Musée Gsell et il est nommé professeur à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis, jusqu’en 1958. Son disciple Lucien Golvin lui succède à Alger en 1957 à la chaire d’Art et de civilisation de l’Islam. . Il obtient le Prix Littéraire de l’Algérie en 1951 pour l’ensemble de son œuvre. Cf. Alain Messaoudi.- "Marçais Georges", in François Pouillon (éd.), Dictionnaire des Orientalistes de langue française, ISSMM-Karthala, 2ème éd., Paris, 2008, pp. 640-641.

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